Libération

Certaines accusées, d’une grande force morale et d’une endurance physique remarquable, parviennent à résister à la torture et refusent de reconnaître les crimes dont on les charge. Il arrive aussi dans d’autres cas fort rares que les officiers renoncent à supplicier des prévenues en raison de leur grossesse, ou de leur mauvaise santé qui fait craindre leur décès. Les femmes ainsi épargnées n’avouent naturellement rien non plus durant leur interrogatoire… Or, la loi exige des aveux pour que l’accusée puisse être condamnée, sans quoi elle doit être relaxée. La libération n’est toutefois jamais inconditionnelle. Avant de sortir de prison, la femme doit jurer un urphède, c’est-à-dire s’engager à respecter toutes les exigences posées pour sa libération.

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